Hugo PARIS

Je suis docteur en sciences de l’éducation (depuis 2024) et je travaille sur les enseignants d’école d’ingénieur.
Avant mon doctorat, j’ai suivi un double-cursus architecte-ingénieur entre l’ENSAL et l’INSA Lyon. C’est dans la première partie de ce cursus que j’ai découvert les sciences sociales universitaires au travers de la sociologie de l’habiter et de l’urbanisme. C’est en essayant de mieux comprendre les tensions entre architectes et ingénieurs que je m’intéresse progressivement aux recherches sur l’enseignement de la conception.
Le mal-être vécu en école d’ingé me pousse ensuite à investir des approches plus militantes qui prendront la forme d’un collectif d’étudiants en génie civil urbanisme interpellant leurs enseignants pour leur proposer de transformer ensemble les pédagogies et les contenus. Malgré des impacts mitigés sur la formation, l’initiative inspire d’autres étudiants de l’établissement à la faveur des marches et des grèves étudiantes pour le climat en 2019. Cette mobilisation accélère le lancement d’une réforme d’évolution des formations à l’INSA et c’est dans ce contexte que se monte le projet de thèse sur lequel j’ai candidaté en 2020 pendant la pandémie. Dans ma thèse, c’est en prenant le rôle d’un conseiller pédagogique que j’ai expérimenté un dispositif d’accompagnement d’enseignants de disciplines variées pour monter un projet sur les enjeux socio-écologiques à destination d’étudiants de deuxième année (projet “Et si…” dans le module ETRE à l’INSA Lyon).
Par connaissance interposée, je rencontre Christelle vers le début de ma thèse et suis tout de suite intéressé par la perspective de creuser ensemble ce vaste sujet trop peu étudié que sont les ingénieurs.

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